Je participe depuis deux semaines au Climate Change Journalism Fellowship (CCJF) à Accra, au Ghana. Grâce à cette formation, mes confrères et moi serons mieux outillés pour couvrir la crise climatique en proposant des angles plus originaux et en utilisant divers formats.
C’est la première fois que je participe à une activité journalistique en dehors de Cotonou, sur une durée aussi longue. La dernière fois que j’ai passé deux semaines loin de chez moi, c’était pour le Sommet UE-UA à Bruxelles en 2022, grâce à CFI. Ce fut une belle aventure aux côtés de mon mentor, Eric Le Braz.
Cette fois, c’est pour trois mois. Cette fois, c’est pour trois mois. Oui, une cinquantaine de jours à passer dans la capitale ghanéenne. Nous avons atterri le 10 janvier 2023 à l’aéroport international d’Accra, le plus grand aéroport du Ghana, accueillis par Mia Ewagnignon.
Le Ccjf , des attentes pour la couverture de la crise climatique
Le Climate Change Journalism Fellowship est porté par la Media Foundation for West Africa (MFWA) avec l’appui de la DW Akademie. Il vise à promouvoir des réponses au changement climatique par le biais de reportages accrus et de qualité, ainsi qu’à éduquer le public sur la crise climatique et ses effets connexes en Afrique de l’Ouest.
Les participants suivront au cours du Climate Change Journalism Fellowship (CCJF) un programme intensif de formation et de mentorat, qui a commencé par une formation virtuelle en décembre 2022. Il comprend l’investigation, la vérification des fausses informations, le journalisme de solution, le Mobile Journalism (MoJo) et le datajournalisme. Il y aura également des sessions avec des experts, des séminaires sur le leadership, le développement de l’esprit critique, l’art oratoire et des visites de site.
Une pépinière
Parmi les 400 candidatures reçues de 10 pays de l’Afrique de l’Ouest, la MFWA a sélectionné 10 journalistes, cinq femmes et cinq hommes, un seul par pays.
Oumar Adamou, en service à l’Office national d’Édition et de Presse du Niger, compte aussi saisir l’opportunité. « J’aurai les compétences nécessaires pour faire des productions relatives au changement climatique, ce qui conduira à la prise de décisions importantes. J’espère ainsi que mon travail de journaliste contribuera à sauver des vies face aux graves menaces du changement climatique ».
Sulemana Braimah s’est réjoui de ce que la première cohorte du programme soit composée que de jeunes journalistes. Cela donne, dit-il, l’espoir. « Vous êtes là pour apprendre comment utiliser le journalisme pour le développement de vos pays respectifs et l’épanouissement de vos communautés. Nous sommes conscients de l’environnement difficile dans lequel exercent les médias dans la sous-région, mais nous nous devons de pratiquer un journalisme qui aide nos pays à se développer », a-t-il souligné. Le Ccjf prendra fin avec la publication des enquêtes nationales et transnationales réalisées par les participants.
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